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La forêt du Risoud

On la parcourt à pied ou à bicyclette, on glisse sur ses chemins en hiver. On y fait des feux pour éclairer des cercles de tambours, on y fume une pipe assis sur une vieille souche. L’air qu’on y respire fleure bon des notes d’humus et de résine. On y prend dans ses bras ses grands habitants végétaux. On s’y sent accueilli, entouré et aimé. On y ressent des présences subtiles et bienveillantes, des souffles inspirants et revigorants, stimulants.

On est bien dans le Risoud!

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Cette forêt est si profonde, si mystérieuse, si dense et si étendue que bien des visiteurs s'y perdent. Il convient d'être présenté et accepté par ces lieux sauvages. Une sorte d'initiation qui prend du temps et de la présence car on ne fait pas le tour d'un tel domaine dans l'instant. Même après plusieurs années de fréquentation, on peut encore s'y égarer, parfois pour le plaisir…

Cette forêt nous donne des cadeaux alors qu'on s'y comporte discrètement, respectueusement, attentivement et affectueusement. Les arbres sont parfois très âgés, jusqu'à 350 ans pour les épicéas de résonance chers aux luthiers. Chaque espèce à son ogham celte, un son puissant et magique.

Quelques instants, quelques heures passés dans cet écrin apportent une sensation unique. Les tracas et problèmes qu'on y a apportés se dissolvent et s'éloignent. Ou peut-être est-ce le visiteur qui prend de la distance!

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